Le Mouvement de l'Immigration et des Banlieues dénonce les amalgames (IDES LCBC)
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Omeyya Seddik, un des responsables du Mib, Mouvement de l'Immigration et des Banlieues revient sur l'agression anti-sémite du 22 mars et exprime son inquiétude face aux amalgames et aux risques de stigmatisations d'une part de la population maghrébine des cités et d'autre part du soutien à la lutte pro-palestinienne.C'est avec fermeté qu'Omeyya Seddik condamne l'agression de la rue Saint-Claude en marge de la manifestation du 22 mars dernier. Orientant depuis longtemps son action au sein du MIB vers un droit à l'égalité dans les banlieues, le représentant du mouvement rejette clairement tout acte raciste. Ainsi pour lui, il s'agit de lutter contre « toutes dérives racistes. Il y a un énorme effort à produire pour faire la part des choses et les mots sont importants pour ne pas basculer vers une position raciste ». Pour cela, il est nécessaire d'affirmer clairement « le refus de l'antisémitisme, du racisme islamophobe ou anti-arabe », d'autant ajoute-t-il, qu'il existe en France, un mouvement croissant pro palestinien et antisioniste non seulement dans les banlieues mais également dans la société française en général. Et le problème est bien là d'après Omeyya Seddik, dans cette confusion constante entre l'antisémitisme et l'anti-sionisme. S'il reconnaît qu'il existe des pratiques racistes et antisémites chez les populations des banlieues et issues de l'immigration il tient à contextualiser le phénomène. Selon lui « les discours relatifs à ces pratiques tendent à mettre injustement à l'index des populations particulières qui représentent tout de même 10 à 20% de la population française ». Il lui semble évident que la crise au Proche-Orient accentue cette question mais le danger vient tout d'abord « des gens qui ont un discours simplificateur et univoque qui assimile la question du conflit israélo-arabe à l'antisémitisme ». Le problème vient autant des médias que des individus ou organisations qui disent aux jeunes : « si tu es contre Israël, tu es antisémite », « Les juifs doivent être derrière l'Etat d'Israël ». Ces schémas simplistes et ces amalgames sont le vrai danger. Alors pour Omeyya, l'agression de la rue saint Claude est grave mais « cela ne doit pas faire taire ceux qui luttent contre toutes les formes de provocations sous prétextes qu'il y a un chantage à l'antisémitisme ». Refuser les amalgames consiste dès lors à ne pas assimiler les juifs aux israéliens mais aussi les anti-sionistes aux antisémites. Omeyya Seddik reste ferme sur la légitimité du soutien à la cause palestinienne. En ce sens, les agressions antisémites ne sauraient selon lui, justifier une censure quelconque du débat. Chacun doit pouvoir exprimer ce qu'il a à dire car « il n'est pas question que des organisations comme SOS racisme ou des Marek Halter, monopolisent la parole. Il existe une campagne de stigmatisation des banlieues et des populations issues de l'immigration ». Il constate enfin que les agressions viennent de toute part et rappelle qu'un de ses amis juifs favorable à la paix en Palestine a reçu « une enveloppe avec une balle à l'intérieur. Aujourd'hui, D'après Omeyya, certains juifs favorables à un Etat bi-national ou à deux entités nationales sont perçues comme des traîtres.
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2003-10-30 00:00:00
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